À Bondy, 319 copropriétés sont recensées. Plusieurs rencontrent des difficultés. Souvent l’achat d’un logement est vécu comme la réalisation d’un rêve. Il faudrait tou.te.s devenir propriétaires pour réussir sa vie. Pourtant, le réveil peut être douloureux. Dans le cas d'un bien neuf, il faut éventuellement avoir passé les épreuves de Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA) et fait corriger les malfaçons. Certains propriétaires n’habitent pas sur place et ramassent des loyers sans payer leurs charges à la co-propriété qui se dégrade. Il existe aussi des locataires indélicats qui ne paient pas leur dû, mettant leur bailleur en difficulté. Mais la situation économique des familles peut aussi causer la faillite d’une résidence, comme à La Bruyère, avenue Galliéni. Sur le papier, tout est prévu par les lois existantes (https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/aide-aux-coproprietes-fragiles-degradees) mais à Bondy les habitant.e.s ont dû attendre plusieurs décennies pour que les pouvoirs publics viennent à leur secours, à certaines conditions, et remettent la co-propriété en état. Rappelons que le chauffage y avait été coupé pendant l’hiver. À d’autres endroits, c’est l’eau qui avait été coupée par VEOLIA.
Quand les familles n’ont plus d’autre choix que de de vendre leur logement pour payer leurs dettes, les spéculateurs immobiliers peuvent faire de juteuses affaires mais des familles se retrouvent à la rue. Doit-on abandonner à leur sort les propriétaires occupants ou les locataires des propriétaires indélicats ? Après tout, c’est privé. Nous pensons que la collectivité doit intervenir. D’abord en se dotant d’un service logement qui puisse les conseiller. Le service public doit être développé pour aider les Bondynois.es à profiter de leur logement. Actuellement, une seule personne travaille dans ce service.
Les co-propriétaires sont des citoyens aussi, ils doivent s’unir et agir. Mais plutôt que de gesticuler, la mairie doit être au service de ses habitant.e.s.