Accueil
Octobre rose dans une année noire !
Le cancer du sein est un fléau qui doit quitter le champ de l’intime pour devenir une question sociale. C’est le sens pour nous d’Octobre rose. Les moyens ne suffisent visiblement pas contre ce fléau : 61 000 cas nouveaux et 12 000 décès par an, ! Mais comment mieux dépister quand la médecine perd ses moyens ? Les forfaits doublent sur les médicaments, les délais de carence frappent les salarié.e.s, obtenir un rendez-vous chez un médecin devient plus difficile. Signalons qu’un médecin généraliste a pris sa retraite sans être remplacé le 30 septembre, le cardiologue est contraint d’aller au Raincy, il n’y a plus de dermato, plus de gynécologue en tant que tel, le cabinet de radiologie rue Jules Guesde vient de fermer.
Octobre rose doit rappeler que ce manque de moyens est ciblé : ce sont les femmes qui en sont victimes, et particulièrement dans les villes populaires comme Bondy. C’est une injustice, pas une fatalité.
Cette négligence de la société et de l’État se nourrit de la fausse pudeur qu’il y a à parler du corps, comme en témoigne l’opposition de secteurs les plus rétrogrades à l’EVARS dans le cadre scolaire (éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité). La mort de 12 000 personnes par an leur semble moins scandaleuse !
Il faut donc parler du cancer du sein, de ses causes, de sa prévention, de son traitement, c’est pourquoi nous participerons aux initiatives qui se tiendront à Bondy.
Sur le site de la ville : https://www.ville-bondy.fr/actualite/octobre-rose/
Nous souhaitons aussi que toute la société se mobilise pour un budget de la santé qui réponde aux besoins ! Sinon, ce sera un pur affichage où les femmes ne seraient qu’un prétexte des institutions pour se faire de la pub et de leurs responsables pour faire semblant d’être investis.
La santé n’a pas besoin d’amour, elle a besoin de moyens, comme tous les services publics. Et pour cela, la mobilisation des citoyen.ne.s est vitale !