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Il y a l'apparence : un gros millier d'encagoulés, lunettés, casqués, sac à dos bien garni, que les télés d'info continue, et les radios du matin, désignent sous l'appellation commode et opaque de "black bloc" ("sans doute des bandes d'extrême droite"
ajoute comiquement Mélenchon). Un bloc de détermination, que j'ai vu hier piétiner sur le pont d'Austerlitz en attendant de s'ébranler, pas exactement en tête de cortège, plutôt en deuxième position, derrière un groupe à peu près équivalent de militants libertaires. Quelques minutes plus tard, c'était la sauvage agression du MacDo, que vous avez vu tourner en boucle, si vous regardiez BFM (et les autres).
Mais qui sont les "black blocs" ? se demandent télés-radios avec angoisse. Se connaissent-ils ? Disposent-ils d'une organisation clandestine ? Sont-ils infiltrés par la police ? Quels sont leurs liens avec l'extrême gauche traditionnelle ? Et au total, ça profite à qui ? A Macron ? Aux manifestants ? Et d'ailleurs, que fait la police ? Les commentateurs des télés, les invités des radios, n'en savent pas grand chose.
Pour tenter de comprendre ce qui se joue sous les cerveaux casqués des black blocs, on peut par exemple...lire ce qu'ils écrivent. Sur les murs du MacDo incendié, on peut lire "bouffe à chier, vie de merde" ou, d'une autre couleur, au bas du mur,"antispé" (pour antispécistes).
bouffe à chier, vie de merde
Vidéo Huffington Post