Par Daniel Schneidermann, du site Arrêts sur image, décidément excellent pour décrypter les médias, mais pas que !
Dans les ballons d'essais plus ou moins crevés, qui s'envolent de "l'Elysée", pour nourrir des journalistes politiques réduits au chômage partiel par l'invasion télévisée des médecins (disons, des patrons, généralement masculins, de services hospitaliers),voici aujourd'hui, dans Le Parisien
, le "gouvernement d'union nationale". Ne riez pas, Macron pourrait faire appel à NKM, Stéphane Le Foll, Michel Barnier, ou Manuel Valls. Oui, Manuel Valls. Jean-Vincent Placé n'était sans doute pas disponible.
Manuel Valls est cet ancien Premier ministre franco-espagnol, qui s'est présenté aux Municipales de Barcelone, y a essuyé un cuisant échec, et depuis, se livre à un fayotage éhonté sur Twitter à chaque discours d'Emmanuel Macron (exemple ci-dessous). La fréquence de ses invitations dans les émissions françaises, alors qu'il ne représente plus rien ni personne, est d'ailleurs un mystère que même les plus fins médiologues de l'équipe d'Arrêt sur images ne parviennent pas à percer.
A la hauteur du défi, proche des Français, les mobilisant, traçant le chemin avec ses étapes et d’ abord le #11mai , avec les difficultés, les doutes, ce qu’ il faut encore accomplir comme effort collectif pour gagner la guerre contre le virus. Avec l’ espoir et l’ unité. https://t.co/kFv9R5UsFS