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Quand Sabine Rubin (LFI) propose un amendement demandant à ce que la catégorie des auteurs-artistes ne subissent pas la hausse de la CSG, puisque celle-ci n’est pas compensée par une baisse des cotisations sociales, l’hémicycle se prélasse dans un somptueux mépris, et la voix froide du rapporteur lâche un "avis défavorable" sans appel. L’amendement est rejeté purement et simplement. Après tout, ces "auteurs-artistes" ne contribuant pas et ne bénéficient pas des allocations chômages, on ne peut pas dire qu’ils existent socialement parlant, non ? Et puis, ils ont choisi de créer, hein, personne ne les a forcés… À défaut du président Macron, peut-être que la ministre de la Culture, Madame Françoise Nyssen, pourrait-elle expliquer aux auteurs-artistes en quoi ce mépris et cette indifférence sont des preuves de l’importance soi-disant accordée par le gouvernement à la culture. Mais peut-être sommes-nous sourds, et n’entendons pas que l’expression "en marche" sous-entend le verbe "piétiner" ?
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Intersyndicale SNAM-CGT, FO, CFDT, CFTC, SPEDIC, FAFPT
Depuis 2011, les enseignants artistiques titulaires du Diplôme d'État sont dans une situation d'extrême précarité, aucun concours du grade d'assistant territorial d'enseignement artistique de 2ème classe n'a été organisé et aucun n'est prévu !
Cela fait donc plus de 6 ans que les jeunes professionnels sont illégalement contractuels sur des emplois permanents, alors que dans toutes les autres filières de la fonction publique territoriale, les concours sont organisés en moyenne tous les 2 ans.
A terme, la mort du service public de l'enseignement artistique est programmée. Les enseignants des écoles de musique et conservatoires sont déjà malmenés car souvent embauchés à temps non complet. Ils sont également victimes de pressions de la part de bon nombre de collectivités sous forme de menaces sur la pérennité de leurs postes.
Les conséquences de l'absence de concours commencent à se faire sentir sur l'ensemble du territoire : fermeture de classes, déclassement des établissements, baisse du nombre d'heures, remplacement des cours individuels par des cours collectifs, augmentation des coûts d'inscription créant ainsi pour les usagers des inégalités de l'offre d'enseignement artistique.
Plusieurs lettres ont été envoyées à la Fédération Nationale des Centres de Gestion ainsi qu'à la DGCL pour qu'un concours soit organisé.
Ces lettres sont restées sans réponse !
Mobilisez-vous pour que les concours soient de nouveau organisés : Signez cette pétition!
=> http://www.mesopinions.com/petition/art-culture/organisation-concours-atea/20559
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Voici deux appels : le premier a été adressé au président de la république, le deuxième est plutôt destiné aux élus locaux. Un point commun : donner à la culture les moyens d'exister, c'est respecter les habitants. Faut-il préciser que c'est ce que nous disons à Bondy autrement ?
Appel pour la Culture et la vitalité artistique à l’adresse de François Hollande
Monsieur le Président de la République,
Par nos engagements culturels, artistiques et citoyens, nous sommes fidèlement attachés à la politique culturelle française que nous entendons voir se développer selon le principe d’invention de la perpétuelle ouverture. Or, nous constatons que cette démarche après avoir marqué le pas connaît notamment par la politique budgétaire de notre pays une situation s’aggravant de jour en jour. Beaucoup de ce qui avait été construit patiemment se fissure, voire se casse et risque même de disparaître. Le patrimoine dans sa diversité, le spectacle vivant dans son pluralisme, l’écriture, les arts plastiques, les arts de l’image et l’action culturelle sont en danger. Faute de crédits suffisants, de personnels, de négociations, de considération et de reconnaissance du travail humain, du respect des métiers, se répandent des malaises, des souffrances, des colères. Le ministère de la culture risque de n’être plus le grand intercesseur entre les artistes et les citoyens. Il perd son pouvoir d’éclairer, d’illuminer. Les collectivités territoriales dont le rôle est devenu immense en culture et en art voient leurs finances brutalisées et réduites par Bercy. L’Europe continue d’avoir une médiocre politique culturelle alors même qu’elle négocie avec les Etats-Unis un Traité de libre échange gravissime pour la culture. Google, l’un des accapareurs des nouvelles technologies à civiliser, limite les citoyens à n’être que des consommateurs et s’installe en Irlande pour ne pas avoir à payer d’impôts en France.
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Une centaine de festivals qui disparaissent, des théâtres, des conservatoires de musique, des orchestres prestigieux menacés : l’année 2015 s’annonce mortifère pour la culture. En cause, la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales, qui les répercutent sur leurs territoires en supprimant des subventions. Le tout, sur fond de discours populistes contre une « culture élitiste » et de démantèlement d’une politique de décentralisation culturelle de plus d’un demi-siècle. Les artistes se mobilisent pour limiter la casse.
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