La mobilisation bondynoise pour le 19 janvier prouve que la colère est forte contre cette nouvelle atteinte aux droits sociaux. Alors que nous devrions pouvoir partir à la retraite dès 60 ans, c’est quatre années de plus qu’il faudrait attendre.

 

Les carrières longues sont particulièrement attaquées aujourd’hui. Le gouvernement déclare que les retraites ne seraient pas inférieures à 1200 euros… Mais cela ne concerne que les personnes ayant cotisé 173 trimestres, c’est-à-dire à peu près personne ! En effet, les trimestres de chômage, de maladie, de congés parentaux, etc. ne sont pas cotisés.

 

Surtout, le discours sur l’allongement de l’espérance de vie et le nombre de retraités ne doit pas faire oublier que l’espérance de vie en bonne santé ne s’est pas améliorée :64 ans pour les femmes et 62,5 ans pour les hommes. On ne profitera donc guère de la retraite et l’on ira au travail même malade. Et le chômage des seniors coûte beaucoup plus cher que la retraite!

 

Quant à l’équilibre financier du régime, le Conseil d’orientation des retraites lui-même reconnaît que le régime est excédentaire ou très légèrement déficitaire jusqu’en 2050. Il suffirait de taxer les revenus du capital ou d’augmenter légèrement les cotisations patronales pour l’assurer totalement.

 

Retirer des droits aux salarié.e.s pour en donner aux actionnaires, c’est Robin des bois à l’envers.

 

Il dépend de nous de l’empêcher.

 

Alors retrouvons-nous le jeudi 19 janvier à la manifestation parisienne à 14 heures au métro République.