Alors qu’arrive le froid, qui peut s’habituer à voir des gens dormir dans les rues à Bondy ? Les chiffres de l’INSEE montrent que la pauvreté s’est accrue dans la ville. Les épiceries solidaires et les associations caritatives ne désemplissent pas, des familles nous sollicitent en voie d’expulsion... Un service comme le 115 ne répond pas aux demandes. D’autant que c’est la politique du logement social qui doit être revue pour accueillir toutes celles et tous ceux qui le souhaitent.
Notre pays est pourtant la septième puissance économique du monde.
Quand 211 milliards sont donnés chaque année sans contrepartie aux grands patrons, le problème n’est pas de travailler plus mais de répartir mieux.
Cela permettrait de financer les structures d’aide psychique, sans quoi les personnes fragiles, parfois dépendantes de drogues diverses et d’alcool peuplent la rue, ou les prisons.
Cela permettrait de donner des formations à celles et ceux qui en sont réduits à vendre tout et n’importe quoi, comme des babioles récupérées ou des cigarettes de contrebande.
L’État doit donner les moyens nécessaires à la municipalité mais la mairie doit réagir immédiatement pour empêcher les pires situations.
Dans l’immédiat, il faut ouvrir un lieu pour abriter les personnes et les protéger.
Pour chacune et chacun d’entre nous, il faut construire une société de solidarité. Les associations font déjà un travail magnifique, il reste à changer l’organisation sociale pour qu’elles n’aient pas le sentiment de vider la mer à la petite cuillère.