Ils sont à côté et évitent de prendre la voiture, mais pourquoi acheter local au lieu d’aller à Rosny 2, ou pire, d’acheter sur internet ?
D’abord,on s’y retrouve entre voisins. Le vendeur vous connaît, vous le connaissez.
On ne peut pas souhaiter que ces commerces se maintiennent sans y acheter pour leur permettre de survivre et de se maintenir. Une bonne chose quand on sait que tout le monde ne peut pas prendre la voiture. Et ce réseau social est aussi précieux pour les personnes isolées. Au-delà, les commerces locaux font aussi vivre l’économie locale : ils emploient des salariés, participent à l’animation des commerces et leurs salariés mangent le midi dans les restaurants locaux.
À l’inverse, les multinationales du commerce ou les sites sur internet font de l’optimisation fiscale quand ils ne délocalisent pas leur siège pour ne pas payer leurs impôts.
La librairie des 2 Georges maintient dans la ville un commerce qui n’existe pas partout mais se réjouir d’avoir une librairie ne suffit pas : il faut y acheter des livres. De même pour la papeterie qui se trouve dans la même rue : elle vient remplacer un magasin que la multinationale Muliez avait fermé sur la RN3. Là aussi, s’en réjouir ne suffira pas à maintenir ce commerce si les Bondynois n’y font pas leurs achats plutôt que d’aller dans un centre commercial ou faire travailler les géants du Net.
Et puis contrairement à des multinationales comme Carrefour qui sont complices du génocide à Gaza, les commerces de proximité n’ont pas l’occasion de ce genre de compromission.
Alors si acheter, c’est voter, achetez bien !
Et cela n’empêche pas d’être exigent avec les pouvoirs publics comme la mairie pour attendre d’elle la même attitude de soutien aux commerces locaux dans les commandes qui sont effectuées !