Rassemblement 24 mars 2024

Depuis un mois, des professeur.e.s sont en grève dans le département pour permettre à nos enfants de réussir leurs études.

Le 93 manque de moyens : les absences non remplacées (maternité, maladie) correspondent à une année entière sans cours en fin de scolarité pour chaque élève. Le gouvernement doit embaucher des remplaçants en nombre suffisant.

Les enfants handicapés doivent être accompagnés par des personnels dits AESH, il y en a très peu : leurs conditions de travail sont telles que l’an dernier 95 AESH ont démissionné sur 100 qui avaient été recruté.e.s dans le département ! Il faut des conditions de travail et de salaires attractives pour ces AESH !

Les bâtiments sont parfois vétustes : pas de rideau en été, pas de chaleur en hiver. Il faut un investissement dans le bâti pour étudier décemment.

Là-dessus sont venues s’ajouter de nouvelles attaques de Gabriel Attal : ses « groupes de niveau » au collège vont diviser les enfants et rendre les classes moins dynamiques, gênant les progrès de toutes et tous. Surtout, cette mauvaise idée va être financée par les moyens donnés à d'autres projets indispensables, qui disparaîtront, comme les effectifs réduits.

Le gouvernement doit arrêter de pondre des réformes nocives pour faire sa communication mais écouter les propositions des spécialistes, des personnels et des usagers. Des propositions précises ont été formulées par les syndicats réunis pour un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis.

Depuis un mois, parents, enseignant.e.s, citoyen.ne.s engagé.e.s pour la réussite des enfants de Bondy et de la Seine-Saint-Denis, nous nous battons pour obtenir l’égalité et la justice.

Nous habitons le département le plus pauvre de métropole mais nous exigeons que l’État mette les moyens nécessaires pour que nos enfants puissent étudier dans de bonnes conditions. Il faut un plan d’urgence et retirer les projets qui aggraveront les inégalités et l’échec scolaire !