Samedi 30 mars, pas moins de 13 cortèges ont sillonné les rues dans toute la Seine-Saint-Denis rassemblant plusieurs milliers de personnes pour exiger pour le 93 :

• la création de 5 000 postes d’enseignant·es, 2 200 postes d’AESH, 650 postes d’AED, 320 postes d’AP, 175 postes de CPE ;

• des personnels des pôles psycho-médico-sociaux en nombre suffisant (390 PsyEN 1er et 2nd degrés, ...) ;

• des écoles et établissements scolaires salubres et à taille humaine.

 

Au bout de 6 semaines on ne lâche rien, des suites sont données à la mobilisation :

• Grève et manifestation mardi 2 avril en tête de défilé, au sein d’un cortège éducation 93 pour un plan d’urgence pour l’école publique, contre le « choc des savoirs »,

Départ 14h Place Edmond Rostand, RER Luxembourg

suivie d’une assemblée générale 93 (16h30) qui portera ses mandats dans l’AG Île-de-France (18h) à la bourse départementale du travail de Paris ;

 

Sans réponses de la part du gouvernement à la hauteur des revendications exprimées depuis plus d’un mois par l’ensemble de la communauté éducative, élèves, parents, personnels, de nouveau...

 

IL N’Y AURA PAS DE RENTRÉE LE 22 AVRIL PROCHAIN DANS LES ÉCOLES ET LES ÉTABLISSEMENTS DE LA SEINE-SAINT-DENIS !

 

L’assemblée générale éducation et l’intersyndicale 93 soutiennent toutes les mobilisations de la jeunesse qui lutte pour défendre l’école publique contre le tri social néolibéral généralisé et l’embrigadement auxquels le gouvernement la destine à travers les évaluations nationales du CP à la seconde, les manuels labellisés, Parcoursup, les réformes des lycées, le « choc des savoirs », la généralisation de l’uniforme et du SNU. Nous condamnons avec force les intimidations et la répression que les lycéen-nes subissent.

 

Excellente revue de presse du mouvent par le collectif Éducation Bagnolet en lutte ICI.

Texte issu du SNUIPP du 93