La municipalité doit soutenir la mobilisation pour l'école
Depuis le 26 février 2024, des parents, des enseignants et des citoyens de notre ville sont en lutte pour obtenir un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis et le retrait des mesures nocives d’Attal, notamment l’instauration des groupes de niveau.
Une nouvelle grève reconductible est prévue à partir du 22 avril.
Ces revendications sont légitimes.
Nos écoles sont vieillissantes, voire vétustes, il faut un collectif budgétaire de l’État pour nous permettre de les rénover, les finances locales ne pourront pas y suffire. On manque comme partout d’AESH pour s’occuper des enfants en situation de handicap. Les enseignant.e.s absent.e.s ne sont pas remplacé.e.s. Le personnel médical ne suffit pas et se trouve à gérer plusieurs écoles en même temps.
Il faut donc que la municipalité soutienne clairement ces revendications et s’affiche pour les soutenir : seule une mobilisation d’ampleur exceptionnelle pourra obtenir les moyens nécessaires. La mairie doit y prendre toute sa place !
L’intersyndicale cite notamment dans le constat :
Dans les 859 écoles
Dans chaque école, 1 professeur des écoles et 2 AESH sont manquants
il manque 2000 enseignant-es (pour les RASED, les Toutes Petites Sections, les brigades de remplacements, les maitres-supplémentaires, baisser les effectifs d’élèves par classe...)
Dans 48% des écoles il manque un infirmier/médecin scolaire, soit 52 infirmier-es et medecins.
Dans 19% des écoles il n’y a pas d’assistant-e sociale. Il manque 21 Assistantes sociales
2/3 des écoles sont considérées en mauvais état (volets défectueux, problèmes d’isolation, dégats des eaux, moisissures,
Infestations de nuisibles (rongeurs, insectes...) dans 30% des écoles
il manque 1700 AESH
Dans les 130 collèges
Il manque 529 classes manquantes et 20 collèges sont à construire
Il manque 1000 enseignant-es
Il manque 350 AED et 200 AP et 100 CPE
Il manque des centaine de postes d’AESH
dans 40% des collèges il n’y a pas d’infirmières scolaires, il manque 52 infirmier-es
Dans 23% des collèges il n’y a pas d’assistant-e sociale, il manque 30 assistant-es sociales
Mauvaise isolation, ventilation et volets défectueux dans 70% des collèges