Rien n'a changé pour les personnes à mobilité réduite dans la ville : les trottoirs sont souvent occupés par des véhicules et si la police est attentive au paiement des parcmètres, elle l'est beaucoup moins concernant les stationnement gênant.

Cela concerne évidemment les fauteuils roulants mais aussi les poussettes, les personnes qui s'aident avec des cannes, etc.

De même pour les emplacements réservés.

Pas de progrès depuis le changement de maire.

C'est ce qu'un de nos concitoyens a encore rappelé lors de son conseil de quartier.

Il faut donc s'interroger sur le recrutement de nombreux policiers municipaux qui était une proposition  phare de la nouvelle équipe (encore qu'une course à l'échalotte ait eu lieu entre différent.e.s candidat.e.s pour savoir qui en recruterait le plus).

A quoi servent ces policiers ?

Pour notre part, nous voulons pour que la ville soit à tout le monde.

Nous rappelons ainsi que la ville s’est construite sans le souci de celles et ceux qui sont en situation de handicap : cela ne peut plus durer.
À Bondy, la loi n’est toujours pas appliquée partout, trop d’équipements communaux et publics ne sont pas accessibles.
Et la circulation ensuite dans le bâtiment n’est souvent pas possible.

- le stationnement handicapé doit être doublé,

- les trottoirs doivent être dégagés et réparés pour permettre le passage des poussettes ou des fauteuils,

- les agents municipaux doivent s’attacher à vérifier cela plutôt que le paiement des horodateurs.

Se garer sur les trottoirs représente un réel danger en obligeant les PMR à se mettre sur la route.

Nous voulons que dans les services, des employés communaux soient prévus et formés pour accompagner éventuellement celles et ceux qui ont des difficultés d’accès (problèmes de mobilité, de vue, de lecture ou dus à la fracture numérique).

Nous demandons aussi que la commission municipale handicap se réunisse tous les deux mois et que ses préconisations soient suivies parmi les projets sur le site internet de la ville.