Le 7 novembre, la salle des fêtes de la mairie était bien remplie de 300 citoyens bondynois et d'associations locales.
Une équipe renouvelée de la SGP nettement moins méprisante que la précédente et des prestataires qui avaient été briefés de l’humeur des Bondynois.
Comme c'était à prévoir, nous n'avons eu que peu de réponses aux questions légitimes.
Quelques exemples de questions, les réponses et notre avis :
Q: Les poussières près de la crèche ?
R: Nous savons faire, il y a des outils et des méthodes.
Bondy autrement : Nous avons souvenir de la destruction de la barre de Lattre pendant laquelle les riverains avaient alerté l'entreprise de l'inefficacité des moyens et du nuage de poussières issu du chantier.
Q: Des vibrations dues au chantier se sont déjà produites occasionnant des chutes d’objets dans les maisons.
R: Des états des lieux vont être établis concernant les constructions situées à moins de 10 mètres des palissades du chantier.
Bondy autrement : Il faut aussi prendre en compte les maisons plus éloignées qui subissent des dommages.
Q: Quelle sera la fréquence de circulation des camions ?
R: Ce sera variable en fonction de la nature et de l'avancée des travaux.
Bondy autrement : Le prestataire n' a pas dû lire le document présenté par la SGP qui a fait l'objet de la consultation publique. Le nombre de camions y est précisé, peut-être trop élevé pour être annoncé en réunion publique ?
Q: La sécurité des enfants près des groupes scolaires, piscine et stades.
R: Les chauffeurs sont des professionnels et ne sont pas soumis à des impératifs de performance, ils respecteront le code de la route.
Bondy autrement : Une vision Bisounours d'un chantier sans rapport avec la réalité économique. On imagine mal la police occupée à verbaliser la circulation des camions à plus de 30 km/h sur la route de Villemomble.